Histoire


Une nouvelle commune est née au 1er janvier 2017, une date historique à inscrire dans les archives de la vie des collectivités territoriales.

Préhistorique et époque gallo-romaine


Les premières traces d’occupation humaine remontent au Néolithique et une présence dans la zone est confirmée à l’age du bronze. Lors de fouilles dans les grottes de Vaux, des silex et des poteries ont été trouvés. 

La départementale RD 11 qui traverse le village, reprend le tracé d’une voie gallo-romaine.

Poterie de l’âge du bronze (Petrequin et Urlacher 1968)

Moyen-âge


Le site de Chemaudin est mentionné sous l’orthographe « Chemadein » au XIIème siècle comme prébende du chapitre métropolitain de Saint Etienne de Besançon, qui exerce alors les pouvoirs « de haute justice, mainmorte et four banal ». Les habitants relèvent aussi du château de Montferrand (dit le château), et ils doivent assurer le guet et la « montre d’armes ».

Temps modernes


Les villages de Vaux-les-Prés et Chemaudin furent ruinés durant la guerre de Dix Ans (1634-1644). Ils sont progressivement reconstruits, notamment après l’annexion de la Franche Comté au royaume de France de Louis XIV en 1678 après le traité de Westphalie. 

A cette époque, l’essentiel des revenus des villages provient de l’agriculture. A titre d’exemple, en 1688, Chemaudin comptait 77 habitants, qui élevaient 76 bêtes à cornes, 40 porcs, 76 chèvres et moutons, 4 chevaux. Ils cultivaient aussi des céréales et de la vigne.

Dans la seconde moitié du XVIllème, on signale l’existence d’une tuilerie. 

Epoque contemporaine


La révolution donne lieu à des affrontements entre « patriotes » et contre-révolutionnaires et une partie du village se mobilise pour récupérer son curé réfractaire, qui sous bonne escorte, était conduit à Dôle, événement appelé « l’insurrection de Chemaudin ».

Chemaudin et Vaux restent jusqu’au milieu du XXème siècle de petits villages agricoles de quelques centaines d’âmes, vivant surtout de la culture de céréales et de l’élevage. La viticulture y fût importante aux XVIIIème et XIXème siècles. 

Les villages furent épargnés lors des grands conflits européens mais après la retraite de l’Armée de Bourbaki sur Besançon en janvier 1871, une infirmerie est installée dans l’école des « sœurs grises » et chez quelques particuliers. Dix-huit soldats de 21 à 26 ans du 4ème bataillon de Gardes Mobiles de Saône-et-Loire y meurent entre le 8 février et le 12 mars 1871.

La population décline lentement de 1831 jusqu’en 1936, avant d’amorcer un redressement qui s’accentue à partir des années 1960 et s’amplifie avec le développement industriel de la région Franche Comté, la proximité de la ville de Besançon, et la présence d’axe de communications favorables.